Etude Subjective-Objective sur le paramètre d'ouverture de la trompette

II.2 Deuxième étape: mesures numériques.

Pour pallier les inconvénients de la mesure analogique, un stage d'école d'ingénieur de 1997, mené par Jean-Marie Pernaux, avait transposé le banc de mesure vers une solution numérique avec cartes d'acquisition sous PC.
La partie matérielle a été conservée, tandis que toute la chaîne de génération et de traitement du signal a été implantée sous Labview.

Le principe de mesure est l'envoi d'une salve de sinus à fréquence fixe et la mesure simultanée de la réponse de l'instrument. On envoie autant de salves que de points de mesure, de 30 à 1500 Hz pour les trompettes, à intervalles de 0,1 Hz, ce qui représente prés de 15000 mesures. Les pics d'impédance étant plus aigus en basse qu'en haute fréquence, le logiciel permet de définir deux bandes de fréquence pour lesquelles l'augmentation du pas n'est pas la même. On peut alors choisir d'effectuer des mesures tous les 0,1 Hz jusqu'à 500 Hz puis tous les 1 Hz au-delà.

Les améliorations sont sensibles: le temps de mesure est diminué et on y gagne notamment en confort. Les données peuvent être stockées sur disque, pour une éventuelle utilisation ultérieure. La qualité des mesures est comparable à celle obtenue avec les mesures analogiques.
Néanmoins, tous les avantages d'un contrôle numérique n'ont pas été exploités, on pourrait encore diminuer le temps nécessaire à une mesure. D'autre part, le logiciel n'extrait que le module de l'impédance, la phase est écartée. Enfin il n'a été implémentée  aucune fonction de post-traitement des données pour l'extraction des paramètres pertinents de la courbe d'impédance ainsi obtenue.

Pour remédier à ces inconvénients et optimiser encore le logiciel, la première partie de ce projet y a été consacrée.

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Dernière mise à jour le 6 Juillet 1998